Le VIH, c’est le virus qui attaque le système immunitaire. On entend souvent parler de SIDA, mais le SIDA n’apparaît que si le virus n’est pas contrôlé. Vous vous demandez comment il se propage, quels médicaments fonctionnent aujourd’hui ou comment réduire vos risques ? On répond à tout ça sans jargon, juste avec des faits utiles.
Quand le VIH entre dans l’organisme, il cible les lymphocytes CD4, ces petites cellules qui organisent la défense contre les infections. Le virus s’insère dans le code génétique de la cellule et la transforme en usine à copies de lui-même. Plus il y a de copies, plus le nombre de CD4 chute, et le corps devient vulnérable. La chute est progressive, c’est pourquoi on peut être porteur du virus pendant des années sans présenter de symptômes majeurs. Les tests de dépistage mesurent le taux de CD4 et la charge virale : ce dernier indique le nombre de copies du virus dans le sang. Un traitement efficace réduit la charge virale à un niveau indétectable, ce qui veut dire que le virus ne se réplique plus de façon significative.
En 2025, les antirétroviraux (ARV) sont la référence. La plupart des patients suivent une combinaison de trois médicaments, appelée thérapie « triple ». Les pilules sont prises quotidiennement, et la plupart des gens ne ressentent que peu d’effets secondaires. Ce qui compte, c’est la constance : manquer une dose peut laisser le virus reprendre du terrain. Les dernières générations d’ARV sont plus tolérables et permettent même des dosages hebdomadaires pour certains patients, ce qui simplifie la vie.
La prévention, c’est un autre point crucial. Utiliser un préservatif à chaque rapport sexuel reste la mesure la plus simple et efficace. Le PrEP (prophylaxie pré‑exposition) est un traitement quotidien à faible dose qui bloque le VIH avant même qu’il n’entre dans le corps. Il est recommandé pour les personnes à risque élevé et montre une protection proche de 99 %. Le dépistage régulier, idéalement tous les six mois, permet de détecter une infection très tôt et de commencer le traitement rapidement, limitant ainsi les complications.
Vous avez peut-être entendu dire que les personnes vivant avec le VIH ne peuvent pas avoir d’enfants. Ce n’est plus le cas ! Avec une charge virale indétectable, la transmission maternelle est quasiment nulle. Les couples sérodiscordants (un porteur, un non‑porteur) peuvent envisager la conception grâce à des techniques comme le lavage de spermatozoïdes ou l’insémination artificielle, toujours sous contrôle médical.
En résumé, le VIH ne se guérit pas encore, mais il se contrôle très bien. La clé, c’est de rester informé, de se faire dépister régulièrement, d’adopter les traitements prescrits et de protéger ses partenaires. Si vous avez des doutes ou des questions, n’hésitez pas à consulter votre médecin ou votre pharmacien ; ils sont là pour vous aider à naviguer dans ce paysage médical en constante évolution.
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