
Maladie de Hodgkin : risques de cancers secondaires et comment les réduire
Hodgkin : comprendre le risque de cancers secondaires, qui est le plus exposé, quels dépistages suivre en 2025 et comment réduire ce risque au quotidien.
Vous avez fini votre traitement contre le lymphome de Hodgkin et vous voulez savoir ce qui vient après ? Le dépistage, c’est le contrôle qui vous aide à savoir si le cancer est vraiment parti ou s’il revient. C’est simple : on planifie des examens, on surveille les symptômes et on garde le contact avec votre équipe médicale. Tout ça pour éviter les mauvaises surprises.
Le premier rendez‑vous après la fin du traitement se passe généralement entre 3 et 6 mois. On commence par un examen clinique complet : le médecin tape votre cou, vos aires ganglionnaires et note toute gêne. Ensuite, on passe aux tests d’imagerie. Le plus utilisé est le PET‑CT, qui montre les zones actives où les cellules cancéreuses pourraient encore être présentes. Selon les résultats, on répète le PET‑CT tous les 6 à 12 mois pendant les deux premières années, puis tous les deux ans jusqu’à 5 ans.
En plus du PET‑CT, on fait souvent une tomodensitométrie (CT) du thorax, de l’abdomen et du pelvis. C’est moins sensible que le PET, mais elle complète les informations. Certains médecins demandent aussi une prise de sang régulière : numération globulaire, fonction hépatique et marquage d’inflammation (CRP). Ces valeurs restent un indicateur pratique, même si elles ne détectent pas toujours une récidive.
Si vous avez reçu une radiothérapie, on ajoute parfois une échographie des organes proches pour vérifier que les tissus ne montrent pas de changements inhabituels. Chaque protocole varie selon le stade initial, le type de traitement (chimio, radiothérapie ou les deux) et votre état de santé général.
Les examens ne remplacent pas votre écoute du corps. Soyez attentif aux signes qui peuvent pointer vers une récidive : fatigue persistante, sueurs nocturnes, perte de poids sans raison, douleur ou gonflement dans le cou, la poitrine ou l’abdomen. Dès que l’un de ces symptômes apparaît, appelez votre médecin, même s’il arrive après la période de suivi intensif.
Adoptez un mode de vie qui soutient votre système immunitaire. Une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, une activité physique modérée et un sommeil de qualité sont des alliés puissants. Limitez l’alcool et évitez le tabac ; ils augmentent le risque de nouvelle tumeur.
Gardez un carnet de suivi : notez chaque visite, les résultats d’examens et vos ressentis. Ce petit document aide votre équipe médicale à repérer rapidement les changements et vous donne un sentiment de contrôle.
Enfin, ne sous‑estimez pas le soutien émotionnel. Rejoindre un groupe de survivants du Hodgkin ou parler à un psychologue peut réduire le stress, qui influence la santé globale. Plus vous vous sentez bien, plus vous avez de chances de rester attentive aux signaux importants.
En résumé, le dépistage après Hodgkin se base sur un calendrier précis d’examens, mais surtout sur votre vigilance quotidienne. Respectez les rendez‑vous, soyez à l’écoute de votre corps et adoptez des habitudes saines. Ainsi, vous maximisez vos chances de rester en bonne santé longtemps après le traitement.
Hodgkin : comprendre le risque de cancers secondaires, qui est le plus exposé, quels dépistages suivre en 2025 et comment réduire ce risque au quotidien.