Maladie de Hodgkin : risques de cancers secondaires et comment les réduire
Hodgkin : comprendre le risque de cancers secondaires, qui est le plus exposé, quels dépistages suivre en 2025 et comment réduire ce risque au quotidien.
Vous avez entendu parler de la radiothérapie comme d’un traitement efficace contre le cancer, mais vous vous demandez quels effets secondaires vous pourriez rencontrer. Pas de panique, on va décortiquer les risques les plus fréquents, comment les reconnaître et quoi faire pour les réduire.
La peau qui reçoit les rayons devient souvent rouge, sèche ou même squameuse, un peu comme un coup de soleil prolongé. Cela apparaît généralement quelques jours après le début du traitement et s’intensifie vers la fin. Pour soulager la zone irradiée, privilégiez des crèmes hydratantes sans parfum, évitez les savons agressifs et protégez la zone du soleil.
Dans les cas plus rares, la peau peut développer des ulcères ou des changements de pigmentation. Si vous constatez des plaies qui ne guérissent pas, consultez rapidement votre équipe médicale ; ils peuvent ajuster la dose ou proposer des soins spécifiques.
La fatigue est quasiment inévitable ; le corps dépense de l’énergie pour réparer les tissus endommagés. Pas besoin de se forcer à tout faire : accordez-vous des siestes, mangez équilibré et restez hydraté. Si la fatigue devient écrasante, parlez-en à votre onco‑radiologue, qui pourra ajuster le planning.
Selon la zone traitée, la radiothérapie peut affecter les organes proches. Par exemple, une irradiation du thorax peut irriter l’œsophage, causant des brûlures ou des difficultés à avaler. Une radiothérapie abdominale peut provoquer des nausées ou des diarrhées temporaires. Dans ces cas, des médicaments anti‑nausée, des régimes doux et une surveillance médicale sont essentiels.
Les patients qui reçoivent des doses élevées ou des traitements prolongés doivent surveiller les risques plus graves comme la fibrose (durcissement du tissu) ou, très rarement, le développement d’un second cancer. Ces effets apparaissent souvent plusieurs années après le traitement, d’où l’importance d’un suivi à long terme.
Pour minimiser les risques, les centres utilisent des techniques modernes comme la radiothérapie conformationnelle ou la protonthérapie, qui ciblent la tumeur avec une précision maximale et épargnent les tissus sains. N’hésitez pas à demander à votre médecin si ces options sont disponibles pour votre cas.
En résumé, la radiothérapie présente des risques, mais la plupart sont temporaires et gérables. Restez à l’écoute de votre corps, notez les symptômes qui vous dérangent et communiquez régulièrement avec votre équipe médicale. Avec les bons soins de support, vous augmentez vos chances de traverser le traitement en toute sécurité.
Hodgkin : comprendre le risque de cancers secondaires, qui est le plus exposé, quels dépistages suivre en 2025 et comment réduire ce risque au quotidien.