Parkinson : tout ce qu’il faut savoir sur la maladie et ses traitements
Vous avez entendu parler de la maladie de Parkinson et vous voulez savoir à quoi vous attendre ? Vous n’êtes pas seul. On va décortiquer les symptômes, les causes possibles et les traitements disponibles aujourd’hui, le tout en langage simple.
Symptômes courants et comment les reconnaître
Le premier signe, c’est souvent un tremblement qui apparaît d’un côté du corps, surtout quand le bras est au repos. Ce tremblement s’accompagne parfois d’une rigidité musculaire : les mouvements deviennent plus lents et vous avez du mal à bouger vos doigts. D’autres symptômes incluent une posture voûtée, des difficultés d’équilibre et des changements dans l’expression faciale, surtout le sourire qui devient moins visible.
Il faut aussi surveiller les symptômes non moteurs : troubles du sommeil, constipation, perte d’odorat et parfois des sautes d’humeur ou de la dépression. Ces signes précoces sont souvent négligés, mais ils peuvent aider à poser le diagnostic plus tôt.
Traitements et prise en charge en 2025
Il n’existe pas de cure définitive, mais les médicaments permettent de contrôler les symptômes. La lévodopa reste le pilier : elle se transforme en dopamine dans le cerveau et améliore les mouvements. On l’associe souvent à un inhibiteur de la dopa‑décarboxylase pour réduire les effets secondaires.
Les agonistes dopaminergiques, comme le pramipexole ou le ropinirole, sont parfois prescrits avant la lévodopa pour retarder son usage. Les inhibiteurs de la COMT (entacapone) ou de la MAO‑B (selegiline) prolongent l’action de la dopamine et limitent les fluctuations.
En plus des médicaments, la physiothérapie joue un rôle clé. Des exercices de renforcement, d’équilibre et de souplesse aident à garder l’autonomie. La logopédie peut améliorer la parole si elle devient labiale, et l’ergothérapie aide à adapter le quotidien (outils à manche long, accessoires anti‑glisse).
Les thérapies avancées, comme la stimulation cérébrale profonde (SCP), sont réservées aux cas où les médicaments ne suffisent plus. Elles consistent à implanter des électrodes qui régulent les circuits nerveux, réduisant ainsi le tremblement et la rigidité.
Enfin, quelques changements de mode de vie apportent un vrai plus : activité physique régulière, alimentation riche en antioxydants, sommeil de qualité et gestion du stress. Tout cela se combine pour retarder la progression et améliorer la qualité de vie.
Si vous suspectez un début de Parkinson ou si un proche vous a diagnostiqué, n’attendez pas. Consultez rapidement un neurologue, discutez des traitements possibles et demandez un suivi multidisciplinaire. Plus tôt le diagnostic, plus de chances de maîtriser les symptômes.
Symmetrel (amantadine) en 2025 : à quoi ça sert, comment le prendre, effets secondaires, interactions, alternatives et conseils concrets pour patients et proches.