
Maladie de Hodgkin : risques de cancers secondaires et comment les réduire
Hodgkin : comprendre le risque de cancers secondaires, qui est le plus exposé, quels dépistages suivre en 2025 et comment réduire ce risque au quotidien.
Vous avez entendu parler de la maladie de Hodgkin et vous vous demandez de quoi il s’agit ? C’est un type de lymphome, c’est‑à‑dire un cancer qui prend naissance dans le système lymphatique. Pas besoin d’être médecin pour comprendre les bases : on va voir ensemble les signes à repérer, comment on pose le diagnostic et quelles sont les options de traitement.
Le premier indice, c’est souvent une ou plusieurs masses indolores dans le cou, les aisselles ou l’aine. Elles arrivent sans raison apparente et ne disparaissent pas. D’autres signes peuvent apparaître : fièvre persistante, sueurs nocturnes, perte de poids inexplicable et fatigue constante. Si vous avez plusieurs de ces symptômes pendant plusieurs semaines, il vaut mieux consulter. Souvent, les patients pensent d’abord à une infection ou à un stress, mais un examen médical permet d’écarter le doute.
Le médecin commence par un examen physique, puis il demande une biopsie du ganglion suspect. C’est le seul moyen d’affirmer qu’il s’agit bien d’un Hodgkin. Après la confirmation, on passe au stade de la maladie : stade I à IV selon la localisation et l’étendue des ganglions touchés. Le stade détermine le type de traitement et le pronostic. Les examens d’imagerie comme le scanner ou le PET‑scan aident à voir si le cancer s’est propagé.
Passons aux traitements. La plupart du temps, on parle de chimiothérapie associée à de la radiothérapie. Le protocole le plus utilisé s’appelle ABVD (adriamycine, bleomycine, vinblastine, dacarbazine). Il se déroule en plusieurs cycles, chaque cycle durant quelques semaines. Les effets secondaires habituels sont la fatigue, la perte de cheveux et des nausées, mais ils sont souvent gérables avec des médicaments de soutien. Certains patients à un stade très précoce peuvent se contenter de la radiothérapie seule, ce qui réduit les risques de toxicité.
Qu’en est‑il du pronostic ? Heureusement, la maladie de Hodgkin a l’un des meilleurs taux de guérison parmi les cancers. En fonction du stade, le taux de survie à 5 ans dépasse 80 % et peut atteindre 90 % pour les stades précoces. Les avancées récentes, comme les anticorps monoclonaux (ex. nivolumab) et les thérapies ciblées, offrent des alternatives lorsque la chimiothérapie standard ne suffit pas.
Après le traitement, le suivi est essentiel. Des contrôles réguliers (examen clinique, scans) permettent de détecter une éventuelle récidive tôt. Entre les visites, il faut garder un mode de vie sain : alimentation équilibrée, activité physique adaptée et éviter le tabac. Et surtout, ne pas hésiter à parler à votre équipe médicale de tout nouveau symptôme, même s’il semble anodin.
En résumé, la maladie de Hodgkin se manifeste surtout par des ganglions enflés, se diagnostique par biopsie et se traite efficacement avec une combinaison de chimiothérapie et radiothérapie. Le pronostic est très favorable : la plupart des patients guérissent complètement. Si vous avez des doutes ou des questions, n’attendez pas : prenez rendez‑vous, demandez des explications claires et suivez les recommandations de votre médecin. Votre santé mérite d’être entre de bonnes mains.
Hodgkin : comprendre le risque de cancers secondaires, qui est le plus exposé, quels dépistages suivre en 2025 et comment réduire ce risque au quotidien.